Combien de personnes autour de vous (amis, collègue, famille etc.) se sont mises au yoga à la méditation, à la recherche de mode de vie différent (végan, relaxation…), à la recherche tout simplement de ce qu’elles n’ont pas ? A la recherche d’une sensation d’apaisement, de complétude, d’assouvissement de la crainte profonde de ne pas savoir pourquoi, comment, où, quand ? Chacun a soif, et s’il n’y a sûrement pas de mal à chercher dans les exemples précédents une sorte d’étanchement de cette soif, nous percevons bien que seule une chose suffirait à l’étancher : la certitude d’être aimé, la liberté d’aimer. Ces deux points sont les pierres angulaires de notre bonheur immédiat et à venir. Et finalement y a–t-il une meilleure solution pour tailler son bonheur que d’en connaître la source, la carrière unique et intarissable ?
C’est ici que nous intervenons tous, que tous nous devons agir. En effet, neuf enfants sur dix aujourd’hui n’ont jamais entendu parler du nom de Jésus si ce n’est lors de plus en plus rares cours d’histoire des religions. Il existe un moment de notre vie ou nous avons pu, nous, entendre parler de l’histoire du Salut, nous avons appris à un moment ou à un autre que chaque inquiétude, blessure, joie, tristesse, espoir pouvait être remis à quelque chose, ou plutôt quelqu’Un qui nous dépassait. Nous avons pu goûter au bonheur vrai, inestimable, inviolable de l’Amour. Et nous savons vers quelle direction orienter notre vie. Chaque personne de ce monde a le droit de savoir que cette source de bienfaisance qu’est Dieu existe et l’attend. Mais si nous ne sommes pas là pour indiquer le chemin, qui le fera ? Il y a vraiment urgence à témoigner, annoncer, indiquer. Il ne s’agit pas ici d’imposer un culte, ou même une religion, de juger ceux qui ne suivent pas l’Evangile (qui d’entre nous le fait déjà correctement ?), mais bien plutôt de dire les mots que certains n’ont jamais (jamais !) entendus : Dieu nous aime au point qu’il a envoyé Son Fils, qui est mort et ressuscité pour nous, par amour. Et ce Ressuscité est aujourd’hui vivant : il console, guérit, conduit, écoute et sanctifie.
Bien évidemment nous devons par notre unité de vie interpeller ceux que nous côtoyons, les pousser à venir nous poser la question de notre secret. Vous savez ces femmes qui entre elles s’échangent les bons plans de crème antivieillissement, ces hommes qui s’interpellent sur le meilleur shampoing antichute… Nous devons aussi susciter la question : « Mais comment fais-tu pour rayonner autant ? Quelle est la recette de ta joie ? Ta vie n’a pas l’air si facile et pourtant, tu es heureux ? » A cette question n’ayons pas peur de répondre en témoignant du Christ !
Mais il reste encore tous les autres, tous ceux qui ne sont pas dans notre cercle, tous ceux qui n’auront jamais l’occasion de côtoyer un chrétien (franchement : combien avez vous de collègues chrétiens, combien dans votre club de sport se disent chrétiens ? etc.) Ceux là nous devons aussi nous soucier d’eux, par charité, par débordement de cet Amour dont nous vivons. La démarche de témoigner à un inconnu (dans la rue ou à d’autres occasion) en plus d’être essentielle n’est pas si difficile. En effet il ne s’agit pas de convaincre, de convertir, seulement d’indiquer à la personne rencontrée une direction vers laquelle elle n’a peut être jamais regardé… Pas besoin d’un talent oratoire ou vendeur particulier. Seulement se dire chrétien et proposer à l’ami rencontré de partager avec vous là où il en est quand à la Foi, la religion, Dieu lui même. De là il sera facile de témoigner de l’action de Dieu concrète dans nos vie. Ici j’ai été consolé, là j’ai pu pardonner, ou encore j’ai connu une grand paix, joie etc.
Le plus grand risque que l’on encoure alors est d‘être pris pour un fou ou un illuminé. Mais franchement est ce bien grave de courir ce risque de jugement de la part d’un inconnu que l’on ne recroisera sûrement jamais ? Alors que la Joie, la consolidation de ma Foi personnelle et de celle de toute l’Eglise qui résulte de voir (souvent !) un fruit visible de l’Esprit lors de ces rencontres sont un bien inestimable ! Nombreuses sont les personne rencontrées physiquement touchées par la grâce, reconnaissant en Jésus le sauveur au moment ou leur regard spirituel se tournait vers la direction indiquée. Les blessures de ce monde ne peuvent pas être comblées par de simples artifices de distraction, la soif d’aimer et d’être aimée ne peut pas être assouvie par une manipulation spirituelle ou une recherche d’équilibre de vie sans Dieu. Le seul moyen de ré-enchanter ce monde est de rencontrer chacun avec charité et par charité pour lui indiquer la source du Bonheur.
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Mission est aussi une promesse, celle de tisser un grand réseau missionnaire en France et d’installer l’évangélisation dans le quotidien des communautés chrétiennes. La promesse de montrer la beauté de la mission et sa diversité créative.
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